L’utilité d’une structure de formation telle que l’Ecole internationale de maîtres d’armes (EIMA) de Dakar a encore été saluée par les dirigeants de l’escrime mondiale et africaine. C’était le 28 octobre 2015 en marge de la cérémonie de remise des diplômes aux sortants de la 10ème promotion de cette école dont le jeune sénégalais Ibrahima André Cory Sarr Keïta est le major.
Ils étaient donc 14 élèves (12 garçons et 2 filles) issue de 11 pays des différentes zones africaines (Niger, Namibie, Ghana, Ouganda, Botswana, Rwanda, Togo, Sénégal, Ile de Maurice, RD Congo et Mali) à avoir subi les cours de formation aux trois armes (Sabre, fleuret et épée) pendant dix mois à l’EIMA. C’est pourquoi le président de la confédération africaine d’escrime (CAE), Mbagnick Ndiaye s’est félicité de la sortie de cette 10ème promotion qui, à son avis, ne fait que renforcer la crédibilité de cette structure d’excellence. « Puisque des dizaines de maîtres d’armes sont issus de cette école et servent partout en Afrique, alors que d’autres sont même allés monnayer leur expérience sur les autres continents. Cela démontre le sérieux des enseignements dispensés au sein de cette structure et la qualité des thèmes que les élèves y apprennent », a souligné le Président de la confédération africaine. Selon lui et au vu de ce qui se fait, l’EIMA dispose d’un bon standing qu’il faut maintenir et constitue un investissement à préserver. « Ce qui devrait permettre de relever le défi de la participation africaine dans les compétitions internationales, mais aussi d’être reconnaissant vis-à-vis de la fédération internationale qui a eu l’ingénieuse idée d’implanter cette école chez nous au Sénégal », a encore souligné Mbagnick Ndiaye. La représentante de la Fédération Internationale d’Escrime, Mme AO Jie, par ailleurs responsable Afrique/Asie, qui a supervisé les travaux de ce stage de passage, a souligné pour sa part que les efforts déployés dans cette école sont bien perçus par la FIE. «C’est pourquoi à chaque sortie de promotion, un expert est envoyé ici pour voir ce qui a été réalisé par les maîtres d’armes », a-t-elle dit. Pour la responsable Afrique/Asie de la FIE, les maîtres d’armes ont fait un excellent travail en amont et en aval et les résultats issus de ce stage le prouvent éloquemment. « C’est pourquoi la FIE est très attentive à ce qui se fait dans cette école et elle ne manquera pas d’apporter toujours son soutien pour la bonne marche des activités en son sein », a-t-elle soutenu. Notons enfin que parmi les pays participants, le Sénégal, le Niger et l’Ouganda étaient les seuls à avoir présenté deux candidats pour cette 10ème promotion.
C.F. KEITA
Journal national du Sénégal « le Soleil »